Gloria Silverman Bart – Temple de la renommée 2025

Gloria Silverman Bart a commencé à jouer à quelque chose qui ressemblait à du bridge dans la salle commune du Vanier College (Université York) en 1966. L’annuaire de sa classe indique qu’elle a obtenu son diplôme en bridge !

Elle a siégé aux conseils d’administration de l’unité 166 (Ontario), où elle était rédactrice en chef du Kibitzer, et de l’unité 102 (Floride), où elle a mis sur pied un programme de bridge scolaire couronné de succès.

Gloria a représenté le Canada à neuf reprises lors de championnats mondiaux, remportant des médailles de bronze aux Olympiades de bridge – équipes féminines de 1988 et à la Venice Cup de 1989. Elle est « maître internationale » de la Fédération mondiale de bridge.

Entre 1986 et 2001, période durant laquelle elle était installée aux États-Unis, elle a remporté six Championnats canadiens féminins par équipe et s’est classée deuxième à deux reprises. Au cours de ces années, elle s’est également classée deuxième dans deux Championnats canadiens Open par équipe et dans un Championnat canadien Open par paires.

Dans les championnats de bridge nord-américains, Gloria a remporté le Leventritt Silver Ribbon Pairs en 2010, et le Keohane North American Swiss en 2011. Elle s’est également classée deuxième au Freeman Mixed BAM en 2010 et au Silver Ribbon Pairs en 2015.

L’une des mains préférées de Gloria est celle de la finale du Keohane Swiss nord-américain de 2011, qu’elle a remportée avec son mari Les Bart et ses coéquipiers Nader Hanna et Piotr Klimowicz. Elle a fait l’objet d’un article de Phillip Alder dans le New York Times du 10 décembre 2011.

À l’autre table, Ouest a passsé et Nord a ouvert 1, Sud a répondu 1♠, passant par-dessus ses cœurs. Nord a continué avec 1SA, et ça s’est arrêté là. Le contrat a été tout juste réussi avec l’entame d’un petit trèfle par Est.

Dans leur séquence, Gloria savait que son partenaire avait quatre coeurs, mais avec de beaux carreaux et piques et des coeurs faibles, elle a opté pour un essai de manche à SA, que Nord a accepté avec 3SA (4 aurait chuté).

Comme Alder a rapporté :“Ouest, un champion mondial, a entamé de la 4e de sa couleur la plus longue et la plus forte: le 6. Oui, un pique, la D ou le 8 (pas le 3 parce que la couleur aurait été bloquée) aurait mieux fonctionné, mais qui aurait choisi une de ces trois cartes ?

Sud a gagné au mort avec le 9 et joué le R. Ouest a gagné et fait l’excellent changement à la D, prenant le 9 du mort. Est, un autre champion mondial, a pris le K du mort avec son As et a retourné un carreau. Après avoir pris avec son As [esquiver aurait pu être fatal si Ouest avait le 8 et le jouait à travers le 10 du mort], qu’est-ce que le déclarant a fait ensuite?

Ayant confiance que Ouest avait 4 piques avec son contre, Sud a joué un pique au 10 du mort, et poursuivi avec les piques et les cœurs, finissant au mort.

Avec trois cartes à jouer, la position des cartes Nord et Est ici indiquée. Gloria a joué le dernier cœur du mort, de sorte que Est était dans une situation de ‘squeeze’ et devait concéder la dernière levée, de sorte que Sud a eu sa 9e levée avec le 10 du mort.

Cet excellent jeu de la déclarante Gloria Bart a fait gagner 11 IMP à son équipe pour cette donne.”